Faire construire une maison écolo, comment ça marche ?
Dans une démarche de développement durable, la maison écologique tend à se démocratiser dans le domaine de l’immobilier neuf. En cause : une réduction des dépenses énergétiques, et une meilleure qualité de vie. Qu’entend-on par maison écologique ? Quels sont les points importants à prendre en compte pour concrétiser sa construction ?

Qu’est-ce qu’une maison écologique ?
On considère une maison écologique comme telle lorsque sa construction et son occupation ont un impact environnemental minime. Différents critères permettent de mieux définir ce type de logement :
- l’intégration dans son cadre ;
- le choix des matériaux sur des valeurs précises : pas d’émissions volatiles nocives, des produits naturels, ou issus de filières de revalorisation ;
- la qualité de l’isolation et du système de ventilation ;
- l’équipement pour la production énergétique (eau chaude sanitaire, chauffage, électricité…) : performant, faible consommation.
Certifications, normes, labels : l’importance du savoir-faire des constructeurs immobiliers
En fonction des différentes normes de construction respectées et des processus de mise en œuvre, on peut disposer de plusieurs catégories de maisons écologiques : maison passive, BEPOS (bâtiment à énergie positive), BBC (bâtiment basse consommation), ou HQE (haute qualité environnementale).
Il convient alors de faire appel à un constructeur agréé qui possède des compétences et des certifications afin de réaliser de tels habitats. La présentation de l’entreprise et de précédentes constructions, ainsi que la mise en valeur des labels, constituent des éléments à prendre en compte pour confier son projet de maison écologique à un expert reconnu.
La RT 2020, des dispositifs plus restrictifs, pour un impact environnemental moindre
Succédant à la RT 2012, la RT 2020 s’adresse aussi bien aux constructions neuves qu’aux biens immobiliers anciens. Tout comme son prédécesseur, l’idée est de limiter la consommation énergétique des maisons, avec des dispositifs renforcés. Les restrictions s’appliquent notamment sur les critères suivants :
- le chauffage : il ne doit pas excéder 12 kWhep/m²/an ;
- la structure du bâti : portes et fenêtres, toitures… ;
- une consommation énergétique totale (électricité, eau chaude sanitaire, chauffage…) limitée à 100 kWh/m²/an.
À cela, il faut également ajouter l’absence de ponts thermiques, la présence de systèmes dédiés à la production d’énergie renouvelable, ainsi que l’usage exclusif d’ampoules LED pour l’éclairage.
D’autres aspects à ne pas négliger quand on possède une maison écologique
L’amélioration de son confort domestique passe aussi par l’inertie thermique de sa maison écologique. Cela signifie que les matériaux empêchent tout transfert de chaleur ou de froid.
Ce qui évite de subir les rigueurs saisonnières et les changements de température. L’orientation du logement et le nombre d’ouvertures contribuent également à optimiser l’apport en luminosité naturelle. Essentiel pour minimiser l’utilisation de l’éclairage artificiel.
Enfin, une maison écologique nécessite une assurance habitation spécifique. Il existe différents contrats susceptibles de répondre à des besoins précis en matière de maison écologique. Ceux-ci peuvent dépendre d’un label ou d’une certification pour moduler le degré de protection. De même, il convient de protéger le logement, ainsi que ses équipements annexes. D’où l’importance de bien consulter les clauses contractuelles avant d’y souscrire.
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