Tout savoir sur la maison passive
Dans un contexte de réchauffement climatique et d’une prise de conscience accrue des enjeux de performance énergétique pour la construction des bâtiments, la maison passive représente un idéal loin d’être aussi inaccessible qu’il est imaginé.

La maison passive constitue le meilleur niveau de performance énergétique, loin devant les normes RT2012 ou BBC en matière de consommation d’énergie et d’émissions polluantes.
Maison passive, ou maison à énergie positive ?
La maison passive est proche de ce que l’on appelle “maison à énergie positive”. Comme le suggère son nom, celle-ci permet de produire de l’énergie tout en réduisant les consommations. La balance entre la production et la consommation se stabilise ainsi pour atteindre le point d’équilibre, voire un excédent en production d’énergie. C’est pourquoi il est question de maison passive en raison de son empreinte carbone nulle.
Ce type de construction permet une baisse de consommation d’énergie de l’ordre de 20% par rapport à la norme RT2012, ce qui est loin d’être négligeable et permet surtout des économies importantes sur la facture de gaz ou d’électricité.
Qu’est-ce qui fait une maison passive ?
Pour être une maison passive, ce type de bâtiment réduit au maximum les consommations d’énergie extérieure en produisant sa propre énergie (panneaux solaires, pompe à chaleur, éolienne… de nombreuses techniques sont aujourd’hui envisageables). Ainsi, au lieu de consommer l’énergie fournie par un réseau d’acheminement, la maison passive subvient à ses propres besoins en énergie et injecte même son surplus de production dans le réseau.
D’où le terme de maison à énergie positive. Mais elle ne se contente pas de cela. En effet, la maison passive optimise sa consommation par l’intermédiaire d’une isolation de l’ensemble des surfaces particulièrement accrue, d’une exposition optimale afin de bénéficier du meilleur ensoleillement, et d’une bonne ventilation. L’orientation globale de la maison et des pièces de vie sont donc primordiales à étudier dès le dépôt du permis de construire.
Une isolation optimale, un chauffage performant
La norme Bepos-Effinergie 2013 régit actuellement les constructions de ce type de bâtiment et encadre tout particulièrement les matériaux et méthodes d’isolation employés.
L’isolation est définie par une résistance thermique plus importante qu’une construction classique, grâce non seulement à des bétons isolants de dernière génération, mais également à l’usage d’une isolation complémentaire performante et épaisse. Sans oublier les menuiseries devant répondre à des normes strictes en matière d’isolation et d’apport solaire élevé.
Côté chauffage, de nombreuses options peu nocives pour l’environnement sont envisageables, du poêle à granulés à la pompe à chaleur.
Une maison hors de prix ?
Si la maison à énergie positive est logiquement plus onéreuse en raison des matériaux mais également des technologies utilisées, elle permet également de réaliser des économies importantes sur la durée.
Le surcoût d’environ 20 % par rapport à une maison classique répondant à la norme RT2012 (et environ 10 % par rapport à une maison répondant à la nouvelle norme RT2020) peut donc être amorti relativement rapidement et valoir réellement la peine de se pencher sur ce type de construction. Une maison passive qui peut donc être non seulement bonne pour la planète, mais également pour votre portefeuille !
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